A bas «la» Journée de la Femme !
Quelle honte…
En effet, comment accepter que des notions aussi fondamentales que le respect, l’égalité et autres protections indiscutablement dues aux femmes ne puissent/doivent être vraiment évoquées que pendant une seule journée sur 365 ?
J’entends déjà la réponse automatique qui consiste à dire «mieux vaut une journée que rien» mais si c’était une voie sans issue ? Si, à l’égale de la «Journée des Droits de l’Enfant», celle consacrée aux femmes n’était qu’un paravent, qu’un exutoire, qu’une excuse magistrale pour oublier ces enjeux le reste de l’année ?
Les femmes au pouvoir, le pouvoir des femmes… Des mots qui sonnent creux dans de nombreux pays et une majorité d’entreprises !
J’aimerais inclure à ce «coup de gueule» un vibrant hommage à une icône des Droits de la Femme, Zelda Kaplan qui est décédée le 15 février dernier à New York durant un défilé de mode. Cette extraordinaire personne avait 95 ans et s’est assoupie en pleine «Fashion Week» pour ne plus se réveiller.
«Se réveiller…», quand les femmes se décideront-elles enfin à le faire ? Et quand, surtout, les machos ringards ouvriront-ils les yeux sur la perte que représente leur attitude pour la marche du monde ? Quand comprendront-ils qu’il est indispensable que des femmes occupent les plus hautes fonctions ?
J’ai souvent écrit sur mon admiration de l’Inde et de la place qui y est faite aux femmes, personne n’y est choqué aujourd’hui de voir une directrice de société «régner» sur des troupes masculines, comme personne ne l’était dans les années soixante de respecter l’autorité de la Première Ministre Indira Gandhi…
Inspiration ?
